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Et si je ne trouve quelque humour en mon esprit, ma perte est certaine. 2016 à Colombes - Humour / Foxoo
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Source : #28189 Publié le 03/03/16 | Vues : 142

Et si je ne trouve quelque humour en mon esprit, ma perte est certaine. 2016 à Colombes

Evènement passé.

Le jeudi 10 mars 2016 à Colombes (92).

« L'humour : mode possible d'émancipation des petites violences ?:
« Le fait de découvrir qu'on détient le pouvoir de rendre quelqu'un comique ouvre à l'accès d'un gain de plaisir insoupçonné et est à l'origine d'une technique très évoluée. Disons également qu'on peut se rendre comique tout aussi bien que les autres. Ces techniques, cela va de soi, peuvent entrer au service de tendances hostiles et agressives. On peut rendre comique quelqu'un pour lui enlever sa prétention à la dignité et à l'autorité. » Freud

Ce spectacle est né de la collecte de récit de femmes de Villeneuve ' La ' Garenne ' lycéennes, femmes d'un groupe d'alphabétisation, de paroles au sein du Centre Social du Nouveau Monde sur les « petites violences et l'humour comme mode possible d'émancipation. »

Petites violences : négations de l'altérité de l'autre, de sa diversité, de sa liberté, de l'exercice de son humanité pleine et entière. Sournoises, leur brutalité si elle peut attenter à l'intégrité physique (mains baladeuses dans les transports qui du coup n'ont plus rien de commun), entaillent immanquablement l'intégrité psychique ' soudain le paysage mental de l'agressé s'assombrit, s'étrécit, le gout amer de l'humiliation empoisonne l'être tout entier. Céder sur « la petite violence » c'est ouvrir bon gré, mal gré, la porte à la grande violence. Son expression s'exerce dans la plupart des cas sur les catégories supposées les plus faibles et parmi elles : les femmes qui de sujet se voient réduites au statut d'objet du délire.

Humour : Malgré la prégnance et la lourdeur du sujet lors des séances de collecte nous avons beaucoup ri, d'abord de ce rire libérateur où la souris grâce à sa ruse échappe au prédateur et éprouve un sentiment aigu et profond de liberté. Au fil des séances nous avons senti combien l'humour en effet pouvait grâce à son art du contre-pied, du décalage, mettre en évidence le mécanisme de la violence et a nu son auteur.

Mode d'emploi : Oui mais lorsqu'affolé tel le lapin pris dans les puissant phares de la voiture nous sommes tétanisés face à la violence, comment avoir cette disposition d'esprit ? La ressource de faire appel à notre sens de l'humour ? Il nous fallait donc une méthode, un mode d'emploi fussent-ils portatifs, temporaires.

C'est en écoutant attentivement, ces récits, ces voix qui les contaient, et ces femmes qui les avaient vécus que s'est glissée au milieu de nous Schéhérazade. Schéhérazade, celle là même qui malgré sa peur d'être comme ses congénères égorgées par les séides du Sultan au petit matin sût mettre un terme à sa violence et épargner ses contemporaines d'une mort certaine. Son secret : la puissance de son esprit. Passer nous aussi par les mille et une nuits légendaires pour mettre à distance les jours sombres d'aujourd'hui. L'art de la courbe, de l'arabesque, du clown, pour répondre à la violence du prétendu puissant. L'humour nous rappelle à notre humus.

Le spectacle était né il ne restait plus qu'à l'écrire. Le voici.

Claude Bonin



Débute à 14H00
Centre social et culturel des fossés Jean
11, rue Jules Michelet
92700 Colombes



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